31/07/07
Petite tentative subjective de simulation
pour les désigner…
pour les désigner…
…pas si subjective que cela, d'ailleurs,
comme on va pouvoir le constater ci-dessous.
Imaginons que les critiques acceptent de modifier en partie leur approche concernant les films forts esthétiquement mais faibles au regard du marché.
Côté choix rédactionnel, l’approche ne diffèrerait en rien de leurs approches habituelles : les critiques choisissent selon leur propre politique (et leurs possibilités matérielles) les films qu'ils vont défendre. De plus, évidemment, ils en parlent bien comme ils le veulent.
La seule différence consisterait simplement à décider délibérément (politiquement) d’en parler en amont, et aussi au moment de la sortie, autrement dit d’en parler plusieurs fois de façon complète et critique. Pour décider du fait qu'un film bénéficie d'un tel traitement, il s'agirait de prendre en compte un faisceau significatif de critères de fragilité vis-à-vis du marché :
- film fort esthétiquement,
- faible budget de départ,
- premier film, durée ou forme atypique,
- casting et réalisateurs strictement inconnus,
- conditions de sorties extrêmement modestes (moins de 20 copies France, sortie sur support vidéo),
- sujets brûlants et délicats ?
- etc.
PARCE que ces films sont exclus du système du marché et que leur existence-même n’a AUCUNE chance sinon d’être PERÇUE par les lecteurs de revue comme les Cahiers ou de journeaux comme Politis qui se trouvent aussi faire partie des spectateurs potentiels de ces films.
Pour illustrer ce propos, voici la liste de films qui, en 2006, concentraient un faisceau d'au moins trois des critères ci-dessus. Par ailleurs, ces films avaient bénéficié d'une désignation d'ordre qualitatif – ici, le fait de figurer dans la liste des films recommandés art et essai (nous précisons aussi le ou les soutiens nationaux obtenus quand c'est le cas).
(à compléter)
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