En France, le cinéma bénéficie d’un système permettant trois aspects essentiels de ce point de vue : premier aspect, un système de prélèvement (taxe spéciale) qui permet d’enclencher des systèmes de reversements sous forme d’aides automatiques et/ou sélectives au secteur professionnel ; deuxième aspect, un bouquet de lois et de décrets spécifiques aux champs du cinéma et de l’audiovisuel définis par l’Etat en lien étroit avec la profession prise dans toute sa diversité ; troisième aspect, une politique de l’Etat qui a pendant de longues années su, grâce aux deux points précédents et à une volonté clairement affichée et mise en œuvre, préserver la diversité des œuvres face aux impératifs habituels ou inhabituels du marché… Qu’un seul ou plusieurs de ces trois points souffre de dysfonctionnement, et la situation déjà délicate par nature des "ff/ea/m" films forts esthétiquement et artistiquement, mais fragiles au regard du marché se fragilise davantage encore…
Aujourd’hui, les mutations en cours dues aux conséquences tout azimut de la numérisation donnent lieu à de nécessaires redéfinitions et redistributions des cartes, où, plus que jamais, la conduite d’une politique ferme de l’Etat est nécessaire… L’Art et essai, système pensé pour un soutien aux salles dans l’intérêt notamment des films "ff/e/m" (films forts esthétiquement mais faibles au regard du marché), pour une offre réellement variée de films, est contesté par beaucoup dans certains de ses aspects, parce que l’équilibre peut être considéré comme rompu entre l’intérêt des films en question et celui des salles… au seul profit des salles.
Aujourd’hui, les mutations en cours dues aux conséquences tout azimut de la numérisation donnent lieu à de nécessaires redéfinitions et redistributions des cartes, où, plus que jamais, la conduite d’une politique ferme de l’Etat est nécessaire… L’Art et essai, système pensé pour un soutien aux salles dans l’intérêt notamment des films "ff/e/m" (films forts esthétiquement mais faibles au regard du marché), pour une offre réellement variée de films, est contesté par beaucoup dans certains de ses aspects, parce que l’équilibre peut être considéré comme rompu entre l’intérêt des films en question et celui des salles… au seul profit des salles.
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